jeudi 19 juin 2014

C'est la fin !!!

Bonjour à vous deux,

vous trouverez dans ce journal de bord toutes les idées et réflexions qui nous sont passées par la tête tout au long de cette session. Nous y avons aussi mis plusieurs photos et vidéos relatant notre processus de création ainsi que les différentes étapes du projet.

*ce blogue comporte plusieurs pages que vous pouvez visionner en cliquant sur messages plus anciens à la fin de chaque pages ou en cliquant sur les messages séparément dans les archives à la droite de la page.

N'hésitez pas à écrire vos commentaires constructifs directement sur le blogue, il nous fera plaisir de vous lire
Bonne lecture

Joanie, Annick, Geneviève, Jolyane et Ludovic
alias
Les flamants roses





lundi 16 juin 2014

La journée de présentation


 L’équipe vert

Résumé :
La présentation de l’équipe vert affichait plusieurs dispositifs situés à l’intérieur ou à la périphérie du parc Toussain-Louverture. Voici une lecture d’un parcours circulaire de cette présentation. À l’entrée, il y avait un panneau de signalisation dont le pictogramme avait été camouflé par de la tourbe. En se déplaçant de l’entrée du parc vers la gauche il y avait au sol une porte couchée dont le spectateur avait la possibilité d’ouvrir et qui présentait de la tourbe polychrome avec des nuances en quadrillé. Vers la droite, un autre dispositif lumineux éclairait, à l’aide de deux boîtes lumineuses, une section d’un arbre. Un dispositif sonore au niveau des plantes et une voix d’homme presque inaudible parlait au spectateur. En se déplaçant toujours vers la droite, une table et ses chaises étaient recouvertes de tourbe. Le spectateur avait la possibilité de s’y installer et de tester le confort (ou l’inconfort) de cette proposition. En se déplaçant pour revenir vers l’entrée du parc, un banc était lui aussi recouvert de tourbe et le spectateur avait toujours la possibilité de s’y installer.

Analyse :
La présentation du groupe vert semblait valser entre l’artificiel et le naturel dans leurs interventions. Parfois, l’équipe ajoutait un élément naturel sur un objet artificiel (de la tourbe sur un panneau de signalisation) ou l’inverse (un dispositif sonore au niveau des plantes). Cette dualité que proposait l’équipe vert amenait le spectateur à se questionner si la nature dominait l’artificiel ou l’inverse.

Les points forts :
- L’équipe vert a réussi à bien investir l’espace qu’il avait choisi.
- La dualité entre l’artificiel et le naturel était intrigante.
- La richesse et la quantité des dispositifs consolidaient les deux premiers points forts.

Les points faibles :
- Le dispositif sonore était à peine inaudible et il aurait été intéressant qu’il ait plus de prestance. Le spectateur est peu invité à se pencher et patienter dans le but de trouver un sens à cette voix qui nous parle.
- Le dispositif lumineux sur l’arbre ne donnait pas beaucoup d’information pour nourrir une interprétation au spectateur.
- Le projet ne semble pas interdisciplinaire. La discipline des arts visuels dominait la présentation.















L’équipe poisson

Résumé :
L’équipe poisson proposait un parcours qui débutait dans le parc et qui terminait à la grande bibliothèque. Quatre membres de l’équipe proposaient un uniforme noir avec un ruban turquoise tandis que le dernier membre portait un uniforme blanc avec un ruban rouge. Ce dernier avait le rôle du meneur tandis que les autres membres accompagnaient celui-ci. La performance débutait par une distribution de livres (que les étudiants avaient choisis préalablement). Par la suite, les spectateurs, en équipe de deux, étaient invités à commencer le parcours en criant à plusieurs reprises un mot choisi à l’intérieur du livre. Suite à cela, le gourou a donné la consigne de fermer les yeux devant un mur. Les membres de l’équipe ont chantonné en s’inspirant des sons ambiants provenant du mur. Ensuite, le gourou a invité les étudiants a continué le parcourt en lisant une page à son équipier. Le parcours s’est terminé devant la grande bibliothèque où tous les étudiants ont été invité à lire l’extrait de leur livre pour ensuite le déposer à la bibliothèque en gardant un signet donné par les performeurs.

Analyse :
La présentation du groupe poisson semblait proposer aux spectateurs un regard différent sur les livres. Premièrement, les performeurs proposaient une relation spirituelle ou même religieuse avec la littérature. Deuxièmement, les livres proposés aux étudiants étaient des livres que ceux-ci avaient eux-mêmes choisis. Les étudiants semblaient avoir un respect immense et une joie incorruptible envers les livres qu’ils tenaient dans leur main.

Points forts :
-  La performance proposait une atmosphère cérémoniale et semblait se diriger vers le sacré. Cette ambiance évoquée par la performance ajoutait un prestige aux livres.
-  Le projet était interdisciplinaire.
-  Le projet a su toucher plusieurs souvenirs agréables des étudiants puisqu’ils lisaient des extraits de leur livre favori.

Points faibles :
-  L’uniforme proposant des couleurs en dualité pour différencier le rôle des performeurs semblait mal défini. Pourquoi le gourou portait-il un uniforme blanc avec un ruban rouge ? Quel est le sens de cet uniforme ? Pourquoi les accompagnateurs portaient-ils un uniforme noir avec un ruban turquoise ? Quel était le sens de cette dualité ?
-  Plusieurs ou la totalité des étudiants devait lire la première page de leur livre. Il aurait été pertinent qu’ils lisent un extrait au milieu du livre.
 











L’équipe urbain

Résumé :
L’équipe urbain proposait une performance située à un stationnement du boulevard de Maisonneuve. Le projet s’introduisait au moment où un performeur payait le parcomètre. Suite à ce geste anodin, l’équipe s’installait progressivement dans leur nouvelle « habitation ». L’installation se fait progressivement. Une personne balaie la zone de stationnement. Un performeur arrive avec une lampe. Un meuble est amené par un membre de l’équipe. Tranquillement, l’aménagement de l’équipe prend de l’ampleur. Un sofa est amené par deux membres de l’équipe urbain. Par la suite, les membres s’installaient à leur aise dans ce petit confort malgré le regard désapprobateur des chauffeurs cherchant malencontreusement un stationnement libre.

Analyse :
La présentation du groupe urbain proposait de s’approprier un milieu public en espace privé. En payant le parcomètre, les performeurs recevaient en échange un espace désigné qui était le stationnement. Les performeurs ont détourné ce droit en se l’appropriant en tant que salon qui a su attirer le regard de tous.

Points forts :
-  La progression de s’installation était impeccable. Le spectateur avait toujours une surprise renouvelée à l’arrivée d’un nouvel élément dans l’installation (le sofa étant l’élément majeur de la performance).
-  Le concept du projet a bien été amené. L’exagération a su créer une atmosphère ludique et arrogante. Le regard des chauffeurs convoitant une place de stationnement était hilarant. Le geste était d’autant plus arrogant puisque les performeurs avaient payé le parcomètre et pouvait s’y installer en toute légalité malgré que c’est considéré en société comme inconcevable.

Points faibles :
-  Le projet ne semblait pas interdisciplinaire. La discipline des arts visuels dominait le projet.
-  Il aurait été intéressant que les étudiants aient une attitude homogène durant la présentation. L’attitude que devaient avoir les performeurs semblait improvisée.
-  Malgré que le contexte ne le permettait pas, il aurait été intéressant que les membres de l’équipe abandonnent temporairement leur installation plutôt que d’enlever rapidement le matériel une fois l’installation terminée.









L’équipe Cafrantimacie

Résumé :
L’équipe Cafrantimacie proposait une performance située proche de 4 portes menant à l’UQÀM. Au départ, 4 membres de l’équipe étaient installés devant des installations et ceux-ci étaient figés dans le temps. Le premier performeur était assis sur une chaise avec devant lui une table contenant de la confiture et du pain. Le deuxième performeur était debout devant un miroir avec un rasoir proche de sa barbe. Le troisième membre de l’équipe était debout devant une table contenant du café et du sucre. Le dernier était assis sur un tabouret devant un petit tapis. La performance commençait quand un membre de l’équipe qui n’était pas encore présent arrive d’une porte et touche un membre de son équipe qui s’active en créant un mouvement répétitif. Suite à ce geste, le performeur nouvellement arrivé quitte le lieu par une autre porte. Un instant plus tard, le même geste est répété avec un autre membre de l’équipe jusqu’au dernier performeur. Le premier performeur étale de la confiture sur du pain. Le deuxième membre se rase la barque. Le troisième membre ajoute du sucre dans un café. Le dernier membre applique de la crème hydratante sur une de ses jambes. Le membre absent de l’équipe créer un deuxième cycle où celui-ci touche un par un ses coéquipiers qui se figent à nouveau dans le temps. La performance se termine quand celui-ci se fige.

Analyse :
La présentation du groupe Cafrantimacie proposait aux spectateurs le visionnement de quatre routines fragmentées dans l’espace et dirigées par le dernier membre de son équipe. L’accumulation a joué un rôle majeur dans le projet puisqu’il amenait une remise en question de cette routine. Cette routine est-elle aliénante? La routine est-elle méthodique? Plusieurs interprétations sont données aux spectateurs et c’est à celui-ci de trouver sa propre réponse.

Points forts :
-  La répétition des gestes qui devenait absurde a su attirer l’attention du spectateur et créer un impact percutant. Le sucre ajouté dans le café était un geste anodin qui médusait le spectateur puisqu’à la fin de la performance, le café était tellement saturé de sucre qu’il aurait été possible de dire que c’était du sucre aromatisé au café.
-  Fragmenter les actions dans le temps a permis au spectateur d’avoir une lecture agréable de la performance. Puisqu’une attention particulière était portée sur chaque performeur.
-  L’équipe s’est approprié l’espace en jouant avec les portes.

Points faibles :
-  Le lieu choisi n’offrait pas une visibilité pour les passants qui marchaient dans la rue. Durant la performance, plusieurs passants n’ont pas remarqué l’équipe Cafrantimacie puisque le lieu était surélevé et que les étudiants observateurs bloquaient la vue.
-  À la fin de la performance, les gestes répétés des performeurs semblaient contenir plus d’irrégularité.
-  Le projet ne semble pas interdisciplinaire. La discipline des arts visuels semble dominer le projet.










L’équipe 4 arts

Résumé :
L’équipe 4 arts proposait aux étudiants observateurs une infiltration dans le métro du complexe Desjardins. Les étudiants avaient comme consigne de suivre un membre de l’équipe 4 arts en essayant de ne pas trop attirer l’attention de la sécurité. La performance a commencé par l’activation de métronome que chaque membre de l’équipe avait. Les performeurs avaient un rythme de métronome varié et ce rythme correspondait à une personnalité. Un rythme rapide correspondait à une personnalité active (sportive, personne affectée par la caféine) tandis que l’inverse correspondait à une personnalité moins active (homme d’affaire, la pauvre, la consommatrice de malbouffe). Les performeurs déposaient des aliments de consommations dans leur panier respectif en suivant leur personnalité. Progressivement l’équipe 4 arts se rejoignait dans une rangé de l’épicerie et ceux-ci ont commencé à taper des mains. La performance s’est terminée quand ceux-ci se sont déplacés vers la sortie en tapant toujours des mains.

 Analyse
La visée initiale de l'équipe est nébuleuse. Néanmoins, l'atmosphère lourde et inquiétante qu'elle a créée en agissant légèrement différemment des consommateurs est assez riche pour amené aux spectateurs plusieurs questionnements sur comment il doit se conduire en société.



Points forts :
-  L’équipe 4 arts est la seule équipe qui à infiltrer un milieu sécurisé et règlementé. Leur audace mérite d’être soulignée.
-  L’action de taper dans ses mains a su créer un malaise collectif en une fraction de seconde. Ce simple geste anodin et sans conséquence à créer une atmosphère pesante.

Points faibles :
-  Un seul membre de l’équipe semblait porter un uniforme lié à la personnalité du personnage. Il aurait été pertinent que tous les membres s’habillent dans la peau de leur personnage.
-  Le projet ne semblait pas interdisciplinaire. Le projet semble être une performance provenant de la discipline des arts visuels.
-  Les consignes données par l’équipe 4 arts n’étaient pas claires et cette confusion a été nuisible aux projets. Par exemple, les étudiants ne savaient pas s’ils devaient taper des mains, s’ils devaient suivre un membre de l’équipe. Les étudiants ignoraient s’ils devaient interagir ou simplement observer.


L’équipe Basha

Résumé :
L’équipe Basha proposait une chorégraphie dirigée dans une formation triangulaire située à la rue Sainte-Catherine. Au départ, uniquement les membres de l’équipe Basha créaient la formation en triangle. La performance a débuté quand les performeurs ont lancé du brillant rouge dans les airs en amorçant leur chorégraphie. Les mouvements proposés étaient grossièrement ralentis. Progressivement, les étudiants et les passants se sont ajoutés à la formation. La performance s’est terminée au moment où les performeurs ont enlevé leur masque.

Analyse :
La présentation du groupe Basha proposait aux étudiants de vivre un instant ralenti en collectivité. Le fil d’Ariane du projet est de créer un instant collectif où tout les passants s’arrêtent ou participent pour comprendre ce qui se déroule devant leurs yeux.

Points forts :
-  L’équipe Basha est celle qui a fait le meilleur choix de son lieu. Les passants étaient abondants et ouverts à participer aux projets.
-  Le concept du projet a su intriguer et attirer les passants qui se sont arrêtés pour participer ou simplement regarder.
-  Les passants qui ont marché à l’intérieur de la formation en triangle ont su créer un contraste riche entre la lenteur et la vitesse.

Points faibles :
-  L’ambiance sonore des performeurs ne sait jamais rendue à l’arrière de la performance.
-  Le masque que l’équipe portait semblait superflu tout comme le brillant rouge lancé dans les airs au début de la performance.
-  La formation en triangle ne donnait pas une bonne visibilité aux étudiants à l’arrière de la performance.
-  La conclusion de la performance a été un peu négligée.